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Depuis plusieurs mois, la plaine agricole de Carrières-sous-Poissy (78) fait l’objet de déchargements sauvages de déchets d’une ampleur considérable
Si ce phénomène n’est pas nouveau, il a cependant connu un accroissement significatif durant l'année 2017.
Les détritus qui jonchent le sol, sur parfois près de 2 mètres de haut, sont principalement composés de matériaux issus de chantiers du bâtiment et s’étendent à perte de vue.
Un simple contrôle visuel permet de constater la présence d’amiante et de produits chimiques et cela à quelques centaines de mètres seulement des habitations
Pour Anthony Effroy, président de l’association RSNE, cette situation relève de la responsabilité de l’État et des Collectivités locales, qui depuis près de 20 ans ont abandonné ce vaste territoire et laissé s’installer un « no man’s land ».
« On voit bien dans ce dossier qu’un véritable réseau illégal de traitement de déchets du bâtiment s’est organisé et que les autorités laissent faire sans sourciller.
Au vue des quantités de matériaux déchargés, il paraît évident que de grosses entreprises du bâtiment font appel à ce réseau et profitent en toute impunité de ce système quasi mafieux. »
Anthony Effroy rappelle que plusieurs associations ont alerté la Communauté Urbaine GPS&O dès juin 2017 :
« Face aux dangers que représente cette décharge à ciel ouvert, mon association et d’autres ont demandé à Philippe Tautou, le Président de la Communauté Urbaine, de réunir une table ronde, afin qu’un travail collégiale soit entamé dans ce dossier, près d’un an s’est écoulé sans que le Président Tautou n’ait pris la peine de nous répondre ou d’étudier nos propositions.
Compte tenu des risques pour la santé publique et la salubrité publique, l’intervention du Préfet des Yvelines a également été sollicitée. Pour le moment le représentant de l’État ne s’est pas rapproché des associations, participant un peu plus à entretenir ce sentiment d’abandon. »
Riverains et associations dénoncent aujourd’hui l’urgence de la situation, d’autant qu’un important incendie s’est déclaré ce lundi 26 février, exposant les populations aux épaisses fumées et à divers polluants.
Le risque que de nouveaux incendies se déclarent est important et doit obliger les collectivités locales et l’État à réagir avant que cette catastrophe écologique ne vire au drame sanitaire!
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